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29/10/2008

Expo Photo à St Martial

EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES 

du samedi 8 au mardi 11 novembre 2008

PRIEURE SAINT MARTIAL

Route d'Alignan du Vent à VALROS

entrée gratuite, heures d'ouvertures

10h-12h et 15h-19h

Vernissage le samedi 8 nov dès 18h

organisée par l'association AVOUSDEVOIR

avec les photographes :

Joël Picard, Marc Déotte, Barbara Heide, Mireille Pélindé-Rian, Milena Peraud, Hannet Vion, Joëlle Jourdan, MJo Marchand, Ariel Gamzon, Yves Le Bris,  Annie Paquiry, Fabienne Sala, Anne Varillaud, Jacques Granier, Lars Hansare

J'y exposerai mes "Paysages d'argile"...

  

26/10/2008

L'éphémère de l'émotion

Extrait de "Le courage d'être soi" de Jacques Salomé

"Dans l'éphémère d'une émotion surgissent des vérités essentielles, des instants de vie étincelants semblables à des diamants. Je crois que le propre de l'émotion réside dans sa fragilité ! Elle peut surgir à l'improviste, au détour d'une relation ou dans le prolongement d'une rencontre appelée par quelques signaux imperceptibles, réveillés par les mouvements infimes du coeur."

Le photographe n'accueille-t-il pas dans ses images les émotions qui surgissent au détour ...de la vie ! Ne tente-t-il pas ainsi de partager ces "instants de vie étincelants" ?

001arbre.jpgToute émotion est fragile. "L'image photographique comme trace." disait Serge Tisseron

 

06/10/2008

L'acte photographique

Extraits de "Le mystère de la chambre claire" de Serge TISSERON...

La photographie avant d'être une image  -"eïkôn" ou "imago"- est une forme de participation empathique au monde.

L'acte photographique est volontiers vécu dans l'ivresse de capturer la vie. Mais parce qu'elle ne capture qu'une ombre la chute est d'autant plus dure que l'ivresse était plus grande !

S'il appuie sur le déclic, ce n'est pas comme le dompteur qui immobilise sa proie ou le chasseur qui la fige raide morte, mais comme le promeneur qui arrête un instant son chemin pour aspirer une bouffée d'air qui l'entoure. Tout comme ce promeneur se met à respirer soudain en le sachant alors qu'il respirait jusque là sans le savoir, ce photographe se met soudain à voir en sachant qu'il voit alors qu'il était jusque là plongé dans un visuel sans conscience.

Bien plus qu'un "ça a été" de l'objet, la photographie atteste d'un "ça a été vécu" par le photographe. Sa réalité n'est pas celle des objets de l'image et encore moins d'un regard. Elle est celle d'une continuité de l'être et du monde, de leur coupure et de leur reconnection permanente.

L'image photographique comme trace. L'empreinte n'est que l'attestation d'un passage.

L'horizon imaginaire qui anime toute entreprise photographique est le désir de constituer une image du monde où se donne à voir sa propre présence.

A suivre !