La marcheuse

Evocation du paysage traversé, avec l'encre déposée à la plume, en écho à des extraits du poème de Simone Molina : La marcheuse.

                            tu bordes le vent

                            ...

                            tu déploies la trace gracile

                                                            de la danse

                            ...

                            ton pas élargit l'espace

 

*

Livres d'artistes : "La marcheuse"

encres Joëlle Jourdan, poème Simone Molina

 

 

 

Projet d'écriture

Avec Simone Molina

"Danseuses", des êtres d'encre qui ont pris corps lors d'un atelier "En-Vie", guidée par Chantal Barlier

"Envol", encres peintes à la plume, réalisées au cours de recherches personnelles, dans le cadre de l'atelier "Marcher", accompagnée par Chantal Barlier

Quatre poèmes de Simone Molina, en écho à ces encres:

- Etrave et d'encre,  La marcheuse

- Envol,  Plume et pinceaux

- La danseuse du Go

- In fine

 

Simone Molina http://www.m-e-l.fr/simone-molina,ec,1224

 

 

 

 

Peindre à la plume

Peindre avec des plumes d'oiseaux, trouvées sur les chemins parcourus -légèreté, délicatesse, finesse des traits.

Choix du papier et de l'encre, l'un et l'autre devront dialoguer au mieux. Choix de la plume à qui je vais confier la réalisation du dessin. J'en vérifie la souplesse et explore ses possibilités en lissant les barbes, main et plume s'apprivoisent. Quelques instants d'immobilité, de silence intérieur... J'encre la plume, puis la main impulse le geste, et guide à distance, avec légèreté. Place à l'imprévu : la plume s'envole et effleure la page, y déposant la trace délicate de son passage.

Marcher

Marcher sa propre histoire. Accompagnée par Chantal Barlier. En quatre étapes.

La marche. Voir/Ecouter

La marche : rappel du corps à l'espace

Recherches : explorer le blanc sur le gris

Voir. Tout autour

Explorer le noir

 

Chantal Barlier

Art Tchan   https://art-tchan.fr/

 

 

Voir ce qui est

"Un arbre éblouissant de vert. Un visage inondé de lumière. Cela suffit bien pour chaque jour. C'est même beaucoup. Voir ce qui est. Être ce qu'on voit. S'égarer dans les livres, ou dans les bois. La nature éteint les livres. L'herbe recouvre la pensée. Le vent absorbe l'encre. On traverse une terre comme on épuise un amour. On est changé par ce qu'on traverse. Le paysage afflue dans le corps. Le vent s'engouffre dans le sang. Le ciel remonte au cœur. On regarde des oiseaux qui s'affairent dans un arbre abondant, chevelu..."

Christian BOBIN