06/08/2008
Méandres
Exposition au Cirque de Navacelles du 9 au 17 août 2008 avec Laurence Bourgeois, Bernard Davit, Téo Libardo et Claude Varisco
Joëlle Jourdan
Photographie
Méandres
Tout est méandres dans ce lieu
Tout se trace une chemin entre les obstacles.
Une empreinte minérale forte.
La pierre. Grise. Blocs des éboulis. Pierres sonnantes des chemins.
Galets émoussés de la rivière. falaises majestueuses.
Et l'eau. Eau pure. Froide. Cristalline qui cascade au fond des gorges.
Une nature sauvage. Où l'homme a taillé sa place à la main, peinant et suant.
Qui a précédé l'homme et qui lui survivra.
16:09 Publié dans Expositions, Expositions, Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2008
poème
Dire la solitude
du coeur
et de la pierre
L'oiseau hésite
entre chant
et cri.
joelle jourdan

13:25 Publié dans Photographie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2008
Ernst HAAS
Morceaux choisis...philosophie personnelle de l'auteur, à propos de la photographie, extraits d'un essai inédit : "Eléments" :
"La photographie est un pont entre la science et l'art. elle apporte à la science ce dont celle-ci a le plus besoin, le sens artistique, et à l'art la preuve que l'imaginaire ne crée rien qui ne puisse se retrouver dans la nature. Artistes et savants peuvent trouver dans la photographie un dénominateur commun dès lors qu'il s'agit d'élaborer la synthèse de notre vision moderne du temps, de l'espace et de la structure. Nous pouvons écrire les tout nouveaux chapitres dans un langage visuel où prose et poésie se passeront de traducteurs.
L'appareil à photo facilite la prise de vue, et c'est tout. C'est au photographe de donner à voir une réalité, pourtant ordinaire, mais transformée, transcendée. Tout le problème est de transformer sans déformer. C'est en introduisant un ordre subjectif dans un chaos objectif que l'opérateur doit obtenir un surcroit d'intensité sur la forme comme sur le fond. A notre époque d'affrontements toujours croissants entre l'homme et la machine, la photographie est devenue un autre exemple de ce problème paradoxal: comment humaniser, vaincre une machine dont nous sommes complètement dépendants...l'appareil à photo.
En chaque artiste vit la poésie. En chaque être humain vit une part de cette poésie. Nous connaissons, nous ressentons, nous croyons. En tant qu'êtres de savoir, nous sommes tels des savants, nous reposant sur des liens logiques. En tant qu'êtres sensibles, nous sommes tels des poètes, nous reposant sur l'intuition pour appréhender l'irrationnel. En tant que croyants nous ne faisons qu'accepter nos lointaines limites. Il revient à l'artiste d'exprimer par l'unique d'une vie et d'une oeuvre, la somme de ses sentiments, de ses connaissances et de ses croyances. Nul ne peut photographier l'art. Seulement le vivre dans l'unique d'une vision personnelle qui englobe tout ce que l'artiste a en lui d'humain, de vivant, de compatissant.
Il n'existe pas de recette -rien qu'un homme et une conscience pour parler, écrire et chanter ces nouveaux hiéroglyphes de vitesse et de lumière...." Ernst HAAS
15:01 Publié dans Livre, Photographie | Lien permanent | Commentaires (2)
13/06/2008
Les chemins de Navacelles
J'ai parcouru longuement les chemins de Navacelles. Remontant la rivière. Les pieds nus. A l'écoute.
Guidée par les chants des oiseaux et la musique de l'eau...
Attentive. Engrangeant sensations, émotions
Certains jours ma promenade devient QUETE. D'IMAGES. A PARTAGER.
22:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2008
Passagère du silence
ou Dix ans d'initiation en Chine....Un livre de Fabienne VERDIER aux éditions Albin Michel
Voici quelques extraits :
"Connais-tu le principe de vie du mystère végétal" ? Il allait dans le jardin cueillir une branche : "Regarde : il y a une ossature externe et de la sève à l'intérieur; c'est un fluide qui nourrit la tige. Il y a un mouvement interne et une enveloppe externe stable. J'aimerais que tu reproduises ça avec le coeur. "
"C'est l'attitude du coeur, me disait le vieux maître HUANG, qui fait naître ou non le paysage. S'il est calme et sans entrave, il sera le miroir limpide de l'inspiration qui passe . Par la retenue et l'humilité il suggèrera l'insaisissable, et les éléments du paysage se placeront dans le vide de la composition comme une évidence."
"Le beau, en peinture chinoise, c'est le trait animé par la vie, quand il atteint le sublime du naturel."
En harmonie avec la nature nous sommes reliés à cette source première de connaissance du monde minéral, du monde vivant et de nous-même ! Apprendre à laisser cette force de vie qui habite toute chose s'exprimer à travers nous, dans notre création ?....
15:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)